Auteure auto-éditée.

Catégorie : Romance contemporaine.
Résumé :
Alors qu’elle est à un tournant de sa vie, Marie part avec ses deux enfants passer quelques jours dans le village de son enfance où résident sa mère et ses amis.
Sa rencontre fortuite avec François Develay la replonge dans le drame que sa famille a traversé il y a près de trente ans.
Sa quête de la vérité parviendra-t-elle à lui faire entrevoir enfin le bonheur ?
Avis :
Je remercie Nadine Deconinck-Cabelduc de m’avoir confié son service presse. Mon regard s’est arrêté sur le titre de ce livre et en lisant la quatrième de couverture, impossible de résister plus longtemps.
Nous faisons donc la connaissance de Marie, maman de deux enfants, Pauline, 12 ans et Justin, 8 ans. Aujourd’hui, elle opère un tournant décisif qui bouleversera son existence.
En effet, son fils est un petit garçon différent qui demande énormément d’énergie et d’attention. Difficile dans ce cas d’assumer son rôle de maman et de femme. Vous l’aurez compris, son couple est soumis à rude épreuve et le divorce est proche.
Elle décide de quitter Niort pour se rendre chez sa mère, dans son village natal durant quelques jours. Ce séjour lui permettra-t-il de se poser et de remettre les compteurs à zéro pour avancer vers un avenir meilleur ? Peut-être… mais le pari est risqué ! En effet, en revenant à Ploumac, elle ne pourra pas échapper au souvenir du drame qui a eu lieu en 1976. Une affaire sordide qui a plongé Marie et toute sa famille dans le chaos et l’incompréhension.
Cependant, le soir de son arrivée, un évènement inattendu va la contraindre à accepter l’aide et l’hospitalité de Bénédicte. À cet instant, elle ignore encore qu’elle va loger chez François Develay, le père de cette dernière.
Elle lui voue une haine farouche et les villageois montre à son égard une animosité manifeste ! Néanmoins, lorsque Marie le rencontre, elle ne peut pas nier qu’elle ressent une attirance envers ce bellâtre détestable ! Et il semblerait qu’il ne soit pas insensible au charme qu’elle dégage.
Cette femme dans la force de l’âge ne doit pas succomber ! Comment pourrait-elle envisager de tomber amoureuse de l’individu aussi infecte à ses yeux ?
Marie se lance alors dans sa propre enquête, car après tout une vérité ne peut-elle pas en cacher une autre ? Afin d’être fixée une bonne fois pour toutes, elle décide de prêcher le faux pour savoir le vrai. Jusqu’où est-elle prête à aller pour transformer ses doutes en certitudes ?
Elle lutte entre cette attirance inéluctable et le profond dégoût que lui inspire François au regard des faits dont on le rend responsable. Son esprit est torturé, mais son corps vibre lorsqu’elle se trouve à ses côtés.
Au fil du récit, Nadine Deconinck-Cabelduc utilise des flash-back pour permettre au lecteur de plonger au cœur de cette époque trouble. Elle dévoile les zones d’ombre qui planent sur le passé de chaque protagoniste. Les pièces du puzzle commencent à se rassembler pour nous laisser entrevoir une réalité qui dépasse tout entendement.
Marie sera-t-elle apte à encaisser le poids des secrets ? Sera-t-elle capable d’entendre de telles révélations ? Malgré la violence du choc, notre héroïne réussira-t-elle enfin à se donner le droit d’aimer et de connaître à nouveau le bonheur ? N’a-t-elle pas droit à une seconde chance ?
L’auteure aborde des sujets délicats, voire tabous, avec beaucoup de justesse. L’intrigue est bien ficelée et le suspense monte crescendo.
Un hymne à l’amour et à l’espoir, malgré l’adversité.
Un roman prenant qui nous tient en haleine jusqu’au dénouement.
Extraits et citations :
« Je suis lasse. Trop seule. Trop privée de l’amour et de la tendresse d’un homme depuis longtemps. Tous ces trop m’ont laissé vulnérable. Mon corps et mon cœur ont vibré de l’attention soudainement portée après des mois et des mois de solitude et d’abstinence. »
« Certaines personnes ont des ressources que d’autres n’ont pas. Chacun réagit en fonction de son caractère et de son passé. Et que sais-je encore ? Face à un même problème, les gens vont y répondre de façon différente. Doit-on les juger sévèrement pour autant ?
« Mais je sais au fond de moi pourquoi je réagis comme cela. Il est le premier homme à m’avoir rappelé que je suis une femme tout autant qu’une mère. »
@Nadine Deconinck-Cabelduc
Note : 4/5