Auteure auto-éditée.

Catégorie : Romance contemporaine/Novella/Saga.
Résumé :
Adam Périllat est un homme taciturne à l’esprit rationnel. Il apprécie le calme de son logement situé dans un petit chalet au coeur des montagnes chamoniardes, et son quotidien est réglé comme du papier à musique.
Aussi, quand il a vu débarquer, un an plus tôt, dans l’appartement mitoyen au sien, mademoiselle Casta, cette minuscule tornade blonde, il a rapidement compris que sa sérénité allait prendre fin.
Entre joutes verbales et enfantillages, ces deux-là ne cessent de se chamailler. Mais cette tension permanente, et nerveusement épuisante, risque bien, s’ils reconnaissent leurs torts respectifs, de se transformer en quelque chose qui pourrait les surprendre…
Avis :
Je remercie Marjorie Levasseur de m’avoir confié son service presse, mais aussi pour sa confiance renouvelée. J’avais vraiment hâte de découvrir le dernier tome de cette saga. La quatrième de couverture promettait un récit riche en surprises et en rebondissements. Ce n’est plus un secret : j’adore les personnages qui ont du tempérament. Cela donne toujours du pep’s à la lecture.
Nous faisons donc la connaissance d’Adam et d’Ève… Eh oui ! Cela peut prêter à faire sourire, et pourtant… Hasard ? Coïncidences ? C’est plutôt la volonté de Marjorie Levasseur. C’est un choix très judicieux, qui plus est !
Adam Périllat est un homme taciturne et très rationnel. Chez lui, il n’y a pas de place pour l’imprévu. Tout est réglé comme du papier à musique. Il apprécie la quiétude que lui offre son logement situé dans un petit chalet au cœur des montagnes savoyardes.
Pourtant, il y a un an, le jour où il a vu débarquer mademoiselle Casta, une petite tornade blonde dans l’appartement mitoyen au sien. Il a très vite compris qu’il pouvait dire adieu à sa sérénité.
Ève est bordélique et bruyante. Elle vit sa vie sans se préoccuper des qu’en-dira-t-on. Elle a un tempérament de feu et un caractère bien trempé.
Enfin bref ! Des voisins que tout oppose. Adam se passionne pour la science, tandis que Eve se prétend artiste et adore le théâtre.
À chaque fois qu’ils se croisent, les échanges sont houleux et font des étincelles. Mais attention, ne dit-on pas qu’il ne faut pas se fier aux apparences, car elles sont parfois trompeuses ?
Chacun s’entête et campe sur sa position… Mais cette tension permanente devient ingérable. Ne devraient-ils pas mettre un peu d’eau dans leur vin pour apaiser leur relation de voisinage ? Seront-ils capables de balayer devant leur porte et de reconnaître leurs torts ? Le pari est risqué !
Marjorie Levasseur nous offre une intrigue rythmée, pleine de peps. Elle possède le sens de la répartie et nous assistons à des joutes verbales jubilatoires à souhait, à des quiproquos et des situations cocasses.
Cependant, au fil du récit nous apprenons à mieux connaître ces deux personnages, à les apprécier, puis à les aimer. Nous voyons progressivement leur rapport évoluer. Seront-ils aptes à faire tomber les barrières qu’ils ont érigées autour d’eux ?
Au fil des pages, l’auteure dévoile les zones d’ombre qui planent sur le passé de ces deux énergumènes. Et nous mesurons alors les forces et les faiblesses de chacun. Ces deux-êtres meurtris réussiront-ils à s’accorder leur confiance ? À s’apprécier ? Puis à s’aimer ?
Marjorie aborde des sujets difficiles, voire tabou, avec beaucoup de justesse et de sensibilité. Elle transmet des messages importants sur les valeurs et les priorités de l’existence.
L’humour est omniprésent dans le récit.
Nous retrouvons subrepticement les personnages des tomes précédents.
Des héros touchants et attachants.
J’ai passé un excellent moment de lecture et d’évasion.
Un très beau roman à la fois drôle et émouvant.
Un livre qui met du baume au cœur et qui fait du bien.
Une saga à lire sans modération.
Extraits et citations :
« Moi, je vis dans un joyeux bordel. J’aime le désordre, il n’y a que quand mon salon est sans dessus dessous que je trouve les choses. Et puis, comme le dit une citation attribuée, à tort ou à raison, à Einstein : un bureau bien rangé est le signe d’un esprit dérangé. Je suis donc tout à fait saine d’esprit ! N’en déplaise à mon voisin qui a eu le culot de me traiter de folle ! J’ai été totalement abasourdie — ayant plutôt été habituée à son mutisme — que sur le coup, j’ai cruellement manqué de répartie. »
« — Je vous expliquerai plus tard, mais je vous en supplie, faites comme si on était ensemble, ajoute-t-elle en affermissant la prise de ses bras autour de mon cou. »
« Ce serait possible ? Un amour entre deux êtres aux personnalités aux antipodes l’un de l’autre ? Aussi opposées que le jour et la nuit ? »
@Marjorie Levasseur
Note : 5/5