Géraldine : Appelez-moi Géraldine ! de Christian Bousiquier.

Auteur auto-édité.

Catégorie : Roman et littérature.


Résumé :

Pourquoi rompre avec le passé ? Pour s’évader très loin dans un pays de rêve et réaliser le secret espoir d’y rencontrer le prince charmant ! Ses explications me laissent perplexe. Elle poursuit un objectif difficile à cerner : mystérieux, impénétrable. Que décider ? L’oublier ! Non, attendre la suite des événements. D’autant qu’elle ne manque pas de charme !


Avis :

Je remercie Sylvie Hantraye de m’avoir confié le service presse de Christian Bousiquier. La quatrième de couverture m’a interpellée, car elle laissait présager une rencontre pleine de mystères. J’avais hâte de commencer cet ouvrage pour en savoir plus. Je dois reconnaître que je suis sortie de ma zone de confort, mais c’est aussi l’occasion de lire de belles nouveautés.

Nous faisons la connaissance d’un papa qui élève seul ses trois filles. Trois enfants au caractère bien différent. Il y a l’aînée, Caroline, suivie de la seconde, Valérie, puis de la benjamine, Annette. Si les deux premières mènent leur vie sans poser trop de questions. La petite dernière a toujours besoin de savoir si son papa l’aime plus que les autres. En somme, elle aimerait être sa préférée.

Ce père aimant et attentionné s’efforce constamment de la rassurer, mais ne fait absolument aucune différence.

Un jour, il fait la rencontre d’une femme qui se trouve au cœur de la tourmente. Obligée de tout quitter pour suivre son compagnon transporté dans le coma à l’hôpital, elle est prête à tous les sacrifices par amour. Pourtant, son moral vacille et elle tombe dans la dépression, mais au fil du temps, la jeune femme va se confier… Ce papa sera-t-il l’homme de la situation ? Réussira-t-il à l’épauler ? À être patient ? La jeune femme se nomme Géraldine, mais cette dernière n’est pas prête à se laisser séduire. Elle a bien d’autres préoccupations…

Christian Bousiquier nous offre un récit plein de fraîcheur, malgré les thématiques abordées. Il nous entraîne dans le quotidien de ce papa gâteau qui éduque ses trois filles de son mieux. Leur vie de famille ne manque pas de saveur, car entre Annette qui est volubile, curieuse et pleine de fougue et ses sœurs qui commencent qui se font plus discrètes, mais veillent au grain…  Toutes trois finissent même par douter de la véracité de cette histoire… Nous ne nous ennuyons pas une seule seconde.

L’auteur possède le sens de la répartie et nous assistons à des dialogues dynamiques, des joutes jubilatoires endiablées. Ses enfants grandissent, et elles commencent à donner des leçons de vie à leur père. Celui-ci est troublé par Géraldine et ne sait pas trop quelle conduite tenir à son égard. Il n’en reste pas moins un homme avec ses désirs.

Ses filles lui ouvriront-elles les yeux sur les opportunités de l’existence ?

Au fil des pages, nous assisterons à un rapprochement, à une confiance accordée…

Malgré tout, Caroline, Valérie et Annette s’impatientent… Aimeraient-elles que leur papa chéri invite Géraldine chez eux ? Espèrent-elles qu’un jour il refasse sa vie ?

Un père qui prend son temps et un trio qui le pousse à agir à tout prix.

Des personnages très touchants et attachants, profondément humains.

Un roman très agréable à lire.

Une belle réussite.

Bravo.

Vivement la suite !

N’hésitez pas, laissez-vous tenter. Détente assurée.



Extraits et citations :

« Je n’en doute pas. Elle dit tout haut, ce que d’autres pensent tout bas. Voilà, le problème ! Et puis, trop familière avec moi. Pour elle, je représente tout à la fois son papa, son confident. Et bien sûr, son copain. Alors, évidemment… Situation anormale. D’où, grande souplesse de ma part. Je dois comprendre et m’adapter. »


« — Seule, perdue, elle cherche probablement une épaule solide sur laquelle s’appuyer et retrouver l’envie de vivre. Ce manque de confiance doit s’observer à travers tes gestes, tes attitudes, tes réflexions. Une manière de la plonger davantage encore dans la déprime. »


« — Elles ont grandi d’un seul coup. Et maintenant, elles me font la morale. Elles me disent des choses qui me dépassent… Elles me disent Papa, tu ne sais pas y faire, tu t’y prends mal ! »



@Christian Bousiquier

Note : 4,5/5



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